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Fonds Élie Fallu (P23)

Notice biographique

Élie Fallu est né à Nouvelle, en Gaspésie, le 2 mars 1932. Il est le fils d'Antoine Fallu, cultivateur, et d'Anna Gaudreau.

Il fait d'abord ses études primaires à l'école de Nouvelle. Il fréquente ensuite le séminaire de Chambly, le séminaire de Gaspé et l'externat classique Sainte-Croix pour ses études secondaires. Élie Fallu poursuit sa formation à l'Université d'Ottawa, où il complète un baccalauréat en éducation physique en 1955. Il se dirige ensuite vers l'Université de Montréal, où il décroche un baccalauréat ès Arts (1955), un baccalauréat en pédagogie (1956), une licence ès lettres (1964) et une licence en pédagogie (1966). Élie Fallu entame ensuite une maîtrise en histoire à l'Université Laval et obtient son diplôme en 1967. Il décroche alors une bourse qui lui permet d'aller à l'université de la Sorbonne à Paris pour faire un doctorat en histoire. L'École pratique des hautes études à Paris compte également parmi ses alma mater.

Élie Fallu cumule plusieurs années d'expérience en enseignement. De 1957 à 1962, il donne des cours de latin, de français et d'histoire à l'externat classique de Longueuil. En 1962, il se met à enseigner au séminaire de Sainte-Thérèse (collège Lionel-Groulx) et ce, jusqu'en 1976. Il est membre du conseil d'administration de l'établissement en 1967 et 1968 et joue le rôle de négociateur syndical. Il travaille parallèlement à l'Université de Montréal de 1963 à 1969, est rédacteur de programmes du cours collégial en 1966 et 1967 et président de comités à la Direction générale des études collégiales (DIGEC).

Il est membre fondateur du Mouvement souveraineté-association. Élie Fallu devient le premier président du Parti québécois de la circonscription de Terrebonne en 1968 et assume les responsabilités associées à ce poste en 1969, 1972 et 1973. Il est membre du Conseil national et secrétaire du Conseil régional du parti en 1972 et 1973. Élie Fallu est également responsable du service de recherche du Parti québécois, approximativement de 1977 à 1984.

Il est élu député du Parti québécois dans Terrebonne en 1976 et est réélu dans la nouvelle circonscription de Groulx en 1981. Élie Fallu assume plusieurs fonctions politiques, parlementaires et ministérielles tout au long de son passage à l'Assemblée nationale. Il est membre de la Commission permanente des professions (approximativement de 1978 à 1982), membre de la Commission parlementaire de l'environnement (approximativement 1984), whip adjoint du 16 décembre 1976 au 18 octobre 1979, adjoint parlementaire du ministre de l'Éducation du 18 octobre 1979 au 21 janvier 1981, adjoint parlementaire du ministre des Affaires municipales du 21 janvier 1981 au 15 mars 1984, président de la Commission de l'aménagement et des équipements du 15 mars au 20 décembre 1984, ministre délégué aux Relations avec les citoyens dans les cabinets Lévesque et Johnson (Pierre Marc) du 20 décembre 1984 au 16 octobre 1985, ministre délégué au Développement et à la Voirie des régions en 1985 et ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration dans le cabinet Johnson (Pierre Marc) du 16 octobre au 12 décembre 1985. Sa carrière en tant que parlementaire prend fin en 1985 alors qu'il est défait dans Groulx.

Il retourne alors à l'enseignement pour quelque temps. Élie Fallu s'implique également dans la mise sur pied de deux entreprises dans le domaine de l'informatique et de la production audio-visuelle, d'un garage coopératif et d'un regroupement de citoyens. Il est élu maire de la ville de Sainte-Thérèse en 1987. Il assume par la suite les fonctions de membre du conseil d'administration de la Régie régionale de la santé et des services sociaux des Laurentides, président de la Corporation de mise en valeur de la rivière des Mille-Îles, président du Conseil intermunicipal des transports des Basses-Laurentides et de l'Association des conseils intermunicipaux des transports, membre du conseil d'administration du Réseau Les Arts et la Ville, membre du conseil d'administration de la CRÉ des Laurentides et de l'Unité régionale des sports et des loisirs des Laurentides du Conseil de la culture des Laurentides et président du conseil d'administration du Pôle universitaire des Basses-Laurentides. Élie Fallu met un terme à sa carrière politique municipale le 10 juin 2005 alors qu'il quitte la mairie de Sainte-Thérèse.

Élie Fallu est l'auteur des ouvrages suivants : Cicéron et ses hôtes (1966), les Études anciennes et leurs avenirs (1968), Cicéron et les finances publiques (1974), le Droit privé romain et l'organisation judiciaire à Rome (1976). Il collabore aussi à la revue les Humanités classiques au Québec, à la Revue des études latines et à Aufstieg und Niedergang der Rmischen Welt.

Source : Assemblée nationale du Québec. Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours : Élie Fallu, [En ligne], 2008. [http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/fallu-elie-3123/biographie.html].

Portée et contenu

Le fonds témoigne de la vie d'Élie Fallu. On y trouve des documents sur ses études; sa famille; ses loisirs; sa carrière en tant que professeur, auteur et homme d'affaires; son travail comme maire de la ville de Sainte-Thérèse (1987-2005); ses convictions politiques et son rôle au sein du Parti québécois; ses réalisations en tant que député de Terrebonne (1976-1980) et ensuite député de Groulx (1980-1985); ses mandats comme membre de la Commission permanente des professions (approximativement de 1978 à 1982), membre de la Commission parlementaire de l'environnement (approximativement 1984), whip adjoint (1976-1979), adjoint parlementaire au ministre de l'Éducation (1979-1981), adjoint parlementaire au ministre des Affaires municipales (1981-1984), président de la Commission de l'aménagement et des équipements (1984); ainsi que ses fonctions de ministre délégué aux Relations avec les citoyens et citoyennes et responsable de l'Office des personnes handicapées du Québec (1984-1985), ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration (1985) et ministre délégué au Développement et à la Voirie des régions (1985).

Le fond contient principalement de la correspondance; des notes biographiques; des attestations d'études; des relevés de notes; des cartes d'identité; des cartes de membres; des articles et communiqués de presse; des documents légaux et financiers; des publications, dont le livre vert sur l'éducation au Québec dédicacé par Claude Charron; des vidéocassettes; des photographies; des cartes géographiques; du matériel promotionnel; des rapports; des documents de réunion et d'information; des notes d'allocutions; des invitations; un disque et une cassette sonores; des médailles; des cartes professionnelles; des agendas; des exemplaires du Règlement de l'Assemblée nationale et des Règles de procédure et autres dispositions pertinentes pour diverses années; des textes et chroniques écrits par Élie Fallu; des cartes de vœux et de décès; des affiches, dont une dédicacée par René Lévesque; des documents de travail; des notes d'entrevues ainsi que quelques cartes postales.

Le fonds se compose de sept (7) séries : Vie personnelle et familiale; Vie professionnelle; Implication au sein du Parti québécois; Représentation de la circonscription de Groulx; Autres fonctions politiques; Fonctions parlementaires; Fonctions ministérielles.

Dates extrêmes

1914-2005

Outils de recherche

 

Aperçu du fonds

Élie Fallu et Jacques Parizeau lors de la campagne électorale de 1976.

Élie Fallu, René Lévesque et Corinne Côté-Lévesque lors de la campagne électorale de 1981.

Bernard Landry et Pierre Marc Johnson, [entre 1976 et 1985].

Andrien Ouellette, Jean Garon et René Lévesque, [entre 1976 et 1985].

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