Mémoires de députés

Bourassa (1973-1976)
Chomedey (1981-1994)

Entrevue avec Lise Bacon. Impliquée dès ses 16 ans auprès des associations libérales, elle contribue à la création du Parti libéral du Québec et en assume la présidence de 1970 à 1973. Elle décide ensuite de faire le saut en politique active et y occupe diverses fonctions ministérielles, dont celle de vice-première ministre dans le cabinet Bourassa. Elle est la première femme à avoir occupé ce poste.

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Vanier (1994-2003)

Entrevue avec Diane Barbeau. Attachée politique pour le député de Bertrand, François Beaulne, elle devient à son tour députée en 1994 dans Vanier, sous la bannière péquiste. Elle est adjointe parlementaire au ministre de la Solidarité sociale, au ministre du Travail et de la Solidarité sociale et au ministre d’État aux Ressources humaines.

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Chambly (1994-2003)
Rosemont (2008-2012)

PQ (1994-2011)
IND.(2011-2012)

Entrevue avec Louise Beaudouin. Déjà engagée dans la vie politique et le mouvement nationaliste avant son élection, elle est d’abord conseillère politique puis directrice de cabinet du ministre des Affaires intergouvernementale, Claude Morin, avant de devenir délégué générale du Québec à Paris. Elle accède à la fonction de ministre des Relations internationales en 1985, bien qu’elle ne soit pas encore élue à l’Assemblée nationale. Élue en 1994 sous la bannière du Parti québécois, elle occupe plusieurs fonctions de ministre, dont de nouveau celle de ministre des Relations internationales, mandat durant lequel elle travaille activement sur la Convention de l'UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Tout au long de ses mandats, elle défend avec vigueur la loi 101.

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 Mégantic-Compton (1983-2003)

Entrevue avec Madeleine Bélanger. Première femme québécoise à succéder à son conjoint dans sa fonction de député, elle partage les défis d’être une femme dans une circonscription rurale et se confie sur son rôle de présidente de commission. Elle se décrit comme une députée de terrain à l’écoute des gens de Mégantic-Compton, un comté qu’elle a représenté pendant 20 ans.

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Chicoutimi (1985-1998)

Entrevue avec Jeanne L. Blackburn. Enseignante de profession, elle décide de s’engager en politique pour faire changer les choses. Elle se remémore ses années comme ministre de la Sécurité du revenu et ministre responsable de la Condition féminine dans le cabinet Parizeau.  Elle revient sur la stratégie ayant mené au référendum de 1995 et raconte les gestes de solidarité entre femmes parlementaires sur les projets de loi sur le patrimoine familial et les pensions alimentaires.

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Chutes-de-la-Chaudière (1989-2003)

Entrevue avec Denise Carrier-Perreault. Engagée au sein des associations syndicales et du Parti québécois, elle est élue en 1989 sous la bannière péquiste. Elle est alors porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine, d’équité salariale et de politique familiale. Elle devient ministre déléguée aux Mines, aux Terres et aux Forêts dans le cabinet Bouchard, puis présidente de la Commission de l'économie et du travail en 2000.

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Vaudreuil-Soulanges (1976-1981)

Entrevue avec Louise Cuerrier. Première femme vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec, elle est l’une des cinq femmes élues lors du scrutin de 1976. En tant que première femme à présider les travaux de la Chambre, elle contribue à la féminisation des titres parlementaires. Elle parle du rôle de représentation du parlement à l’international et évoque la conciliation entre ses fonctions de vice-présidente et celles de députée.

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Jean-Talon (1994-2007)

Entrevue avec Margaret F. Delisle. Mairesse de Sillery de 1985 à 1994, elle devient députée de Jean-Talon en 1994. Siégeant du côté de l’opposition, elle se positionne fermement contre le projet de fusions municipales du gouvernement Bouchard. En 2005, alors ministre déléguée à la Protection de la jeunesse et à la Réadaptation, elle présente une réforme de la Loi sur la protection de la jeunesse qui met de l’avant les droits des enfants vivant en foyer d’accueil.

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Kamouraska-Témiscouata (1985-1997)

Entrevue avec France Dionne. Après une carrière en administration et en relations internationales à l’étranger, elle est élue sous la bannière libérale en 1985. Elle travaille sur plusieurs dossiers en lien avec les réalités des milieux ruraux, notamment sur la modification du crédit agricole et sur la réorganisation des haltes routières. Elle démissionne en 1997 pour faire le saut en politique fédérale auprès du Parti libéral du Canada. Défaite aux élections de 1997, elle poursuit une carrière en administration publique et en relations internationales, notamment à titre de déléguée du Québec à Boston.

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Rosemont (1994-2008)

Entrevue avec Rita Dionne-Marsolais. Diplômée en sciences économiques, elle poursuit une carrière d’économiste, notamment auprès d’Hydro-Québec, avant de devenir déléguée générale du Québec à New York. Elle occupe plusieurs postes ministériels dans les cabinets Parizeau, Bouchard et Landry, notamment comme première femme aux portefeuilles de l’Industrie, du Commerce et plus tard, de l’Énergie. Elle quitte la vie politique en 2008.

Marguerite-Bourgeoys (1989-1998)

Entrevue avec Liza Frulla. Après plusieurs années professionnelles dans le milieu des affaires publiques et des communications, elle fait le saut en politique provinciale en 1989 dans la circonscription de Marguerite-Bourgeoys. Nommée ministre des Communications dans le cabinet Bourrassa, elle est également ministre de la Culture et des Communications dans le cabinet Johnson. Elle s’investit dans le comité du Non au référendum de 1995. Elle quitte la vie politique provinciale pour devenir animatrice de la télévision de Radio-Canada avant de rejoindre la scène politique fédérale sous la bannière du Parti libéral du Canada.

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Saint-François (1985-2012)

Entrevue avec Monique Gagnon-Tremblay. Notaire puis conseillère municipale à Ascot Corner, elle s’engage dans la campagne référendaire de 1980 pour le Non et y devient présidente dans la circonscription de Saint-François. Elle est élue sous la bannière libérale en 1985 et occupe plusieurs fonctions de ministre tout au long de sa carrière, notamment celle de ministre de la Condition féminine dans le cabinet Bourrassa. Durant ce mandat, elle se consacre à souscrire les femmes à la Régie des rentes du Québec. Elle enchaîne par la suite les ministères et devient chef de l’opposition officielle. Elle est vice-première ministre et ministre des Relations internationales et responsable de la Francophonie, dans le cabinet Charest.

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Berthier (2002-2003)

Entrevue avec Marie Grégoire. Diplômée en communication, elle s’engage très tôt dans la vie politique, notamment pour le Non dans la campagne référendaire de 1980. Après l’échec de l’accord du lac Meech en 1990, elle participe à la fondation d’un parti souhaitant se présenter comme l’alternative aux souverainistes et aux fédéralistes. L’Action démocratique du Québec voit le jour en 1994. Elle est élue députée pour ce parti en 2002 et est défaite aux élections de 2003.

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Maisonneuve (1981-1989)
Hochelaga-Maisonneuve (1989-2008)

Entrevue avec Louise Harel. Militante souverainiste au sein du Parti québécois, elle s’engage dès ses études universitaires dans les mouvements de grève étudiante et féministes, ainsi qu’auprès du milieu communautaire. Élue pour la première fois en 1981, elle est nommée ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration dans le cabinet Lévesque, mais démissionne avec six autres ministres en raison d’un désaccord avec la politique du “beau risque” de René Lévesque. Ministre de l’Emploi dans les cabinets Parizeau et Bouchard, elle se consacre au dossier de l’équité salariale et est à l’origine de la création d’Emploi-Québec. À titre de ministre des Affaires municipales et de la Métropole, elle pilote également le dossier de la réorganisation des municipalités. Elle devient la première femme présidente de l’Assemblée nationale en 2002.

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Matane (1985-1994)

Entrevue avec Claire-Hélène Hovington. Première femme députée dans Matane, elle évoque les perceptions de l’époque à l’égard des femmes parlementaires et revient sur le front commun mené par celles-ci pour faire adopter la loi sur le patrimoine familial. Engagée dans sa région, elle se qualifie comme une libérale nationaliste et revient sur les négociations constitutionnelles de Meech et le référendum de Charlottetown.

Entrevue avec Monique Jérôme-Forget. Elle fait son entrée en politique, en 1998, à titre de porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances. Elle occupe ensuite les postes de présidente du Conseil du trésor et de ministre responsable de l’Administration gouvernementale. Elle est notamment responsable du projet de « réingénierie » de l’État et du dossier de l’équité salariale. Elle revient aussi sur son premier budget en tant que ministre des Finances et sur la création de l’Agence des partenariats public-privé.

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Bourassa (1997-2003)
Crémazie (2003-2007)

Entrevue avec Michèle Lamquin-Éthier. Diplômée en droit, elle s’implique au sein de diverses associations sociales, dont le Comité provincial des malades, avant de se lancer en politique. Représentante de Bourassa, puis de Crémazie, elle partage son expérience du travail en commission parlementaire et des longues heures investies dans l’étude des projets de loi.

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Beauce-Sud (1997-2007)

Entrevue avec Diane Leblanc. Engagée dans les milieux associatifs et publics en Beauce, elle est élue dans cette circonscription en 1997 sous la bannière du Parti libéral du Québec. Elle devient la deuxième femme à accéder à la vice-présidence de l’Assemblée nationale et s’investit dans la Fondation Jean-Charles Bonenfant afin de promouvoir et de diffuser la recherche et les connaissances sur la démocratie et les institutions politiques et parlementaires.

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Mille-Îles (1994-2003)

Entrevue avec Lyse Leduc. Engagée dans la cause féministe, elle dirige notamment le Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT), dont l'un des principaux mandats consiste à promouvoir l'adoption d'une loi en matière d'équité salariale. Une fois députée, elle assiste à l’adoption de la loi sur l’équité salariale et participe à l’élaboration de la nouvelle politique familiale du Québec qui inclut la conciliation travail-famille, l’implantation des garderies à 5 $ et le prolongement des congés parentaux.

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Sherbrooke (1994-1998)
Taillon (2006-2014)

Entrevue avec Marie Malavoy. Diplômée en service social, elle devient professeure, vice-doyenne puis doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines à l’Université de Sherbrooke. Impliquée dans le milieu des services sociaux de l’Estrie, elle est élue en 1994.  Nommée ministre de la Culture et des Communications de septembre à novembre 1996 dans le cabinet Johnson, elle devient également responsable de l’application de la Charte de la langue française. Défaite en 1998, elle revient à l’enseignement, mais demeure active au sein du Parti Québécois jusqu’à sa réélection en 2006. Elle est nommée ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport lors de son dernier mandat.

Hull (1976-1981)

Entrevue avec Jocelyne Ouellette. Engagée dans les mouvements souverainistes et interrogée à plusieurs reprises lors de la Crise d’Octobre, elle est élue en 1976 par une mince majorité de deux voix. Ministre des Travaux publics et de l’Approvisionnement, elle prend position sur de nombreux dossiers, notamment pour la transparence et l’équité dans l’attribution des contrats publics. Elle défend tout au long de son mandat la cause souverainiste et l’application de la politique du 1% qui consiste à consacrer ce pourcentage du coût de construction d’un édifice à l’intégration d’œuvres d’art à l’architecture.

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Dorion (1976-1981)

Entrevue avec Lise Payette. Elle se découvre un intérêt pour la politique alors qu’elle accompagne Mme Thérèse Casgrain, chef et candidate pour le Cooperative Commonwealth Federation, aux élections fédérales de 1953. Après une vingtaine d’années dans les médias, elle fait le saut en politique et devient, en 1976, ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières. Elle instaure le régime d'assurance automobile du Québec et crée le régime de la protection du consommateur. À titre de responsable du Conseil du statut de la femme, puis ministre d'État à la Condition féminine, elle œuvre pour la place des femmes dans la société et leur accessibilité aux postes décisionnels.

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Vachon (1985-1994)

Entrevue avec Christiane Pelchat. Élue à 26 ans députée libérale dans Vachon en 1985, elle est à ce moment-là l’une des plus jeunes élues de l’Assemblée nationale. Elle participe activement à la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec, connue sous le nom de Commission Bélanger-Campeau.

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Chambly (1989-1994)

Entrevue avec Lucienne Robillard. Ministre des Affaires culturelles, puis de l'Enseignement supérieur et de la Science dans le cabinet Bourassa, elle est à l’origine du renouveau de l’enseignement collégial. Dans le cabinet Johnson, elle occupe le poste de ministre de la Santé et des Services sociaux et contribue à recentrer le réseau sur sa mission et le service à la clientèle. En 1995, elle se tourne vers la politique fédérale et devient ministre responsable de la campagne référendaire dans le cabinet Chrétien. Au cours de sa carrière à Ottawa, elle occupe divers postes ministériels et parlementaires avant de se retirer de la politique active en 2008.

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Lévis (2003-2007)

Entrevue avec Carole Théberge. Elle occupe divers postes en communication publique et au sein de conseils d’administration avant de devenir conseillère municipale pour la municipalité de Lac-St-Joseph. Élue députée en 2003 et nommée ministre de la Famille, son mandat est marqué par deux projets d’ampleur: la réforme du réseau des Centres de la petite enfance (CPE) et l’application de l’équité salariale aux éducatrices. Elle est ministre de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine jusqu’aux élections de 2007. Durant son mandat, elle publie la Stratégie d’action en faveur des aînés qui contient des mesures visant à accroître le revenu disponible des aînés et fait la promotion de la lutte contre la violence conjugale.

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Marie-Victorin (1985-2007)

Entrevue avec Cécile Vermette. Infirmière de formation, elle a représenté le comté de Marie-Victorin pendant vingt-deux ans. Tout au long de sa carrière, elle travaille sur des dossiers à vocation sociale tels que l'adoption internationale, l'équité salariale et la toxicomanie. Elle occupe aussi diverses fonctions parlementaires, dont celles de whip adjointe, leader adjointe et présidente de commission.

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